Technologies : transports et communications

Technologies
Nous sommes à la fin du XIXe siècle dans ce monde parallèle au nôtre. Si les lieux se ressemblent, la technologie n'est pas la même, en particulier lorsqu'on parle transport ou communication. En voici un aperçu.

△ On communique par télégraphe sur de longues distances. Le téléphone commence à être développé, on en trouve en ville chez les particuliers les plus aisés et dans les boutiques et les bars. Ce sont des appareils en bois ; ils ressemblent beaucoup à un type de téléphones que l'on trouvait chez nous dans les années 1890 : le Mildé.

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On ne trouve pas encore de cabines dans la rue, sauf dans les grandes villes internationales comme Londres et New York, où cela commence à se développer. Les appels coûtent plus cher que les télégrammes. Pour les moins aisés, il existe encore le courrier postal, délivré en train ou en bateau sur de longues distances et, grande nouveauté depuis dix ans, en aéronef.

△ Les aéronefs sont le seul moyen de transport aérien. Relativement récentes, elles ont été créées par le professeur américain Gordon J. Newt. Leur sécurité n'est pas infaillible mais c'est certainement le moyen de locomotion le plus rapide pour traverser les continents ! Aussi l'aéronef est-elle entrain de s'implanter sérieusement en Grande-Bretayne, pour y vivre son heure de gloire. La fille du professeur Newt, Jill, est la première femme aéronaute.

△ Le train reste le mode de transport le plus répandu et le plus abordable. Les locomotives fonctionnent au charbon et les gares foisonnent dans les pays les plus développés. Londres a vu s'implanter la première gare internationale en son sein il y a cent ans et en est très fière.

△ Les voitures existent bien sûr, elles servent surtout aux plus aisés, à se déplacer en ville et aux taxis. Certains utilisent encore de vrais chevaux pour tirer leurs convois, comme les postiers, les gens du communs, les marchands ou les paysans. On se sert aussi énormément du vélo, car les voitures polluent et dégagent une fumée épaisse et opaque qui fait tousser.

△ L'homme n'a pas encore créé l'intelligence artificielle, l'électronique et l'informatique n'existent pas, mais de nombreux scientifiques s'intéressent à la mécanique. Des automates voient régulièrement le jour et sont présentés au public dans de grandes foires. Ils rencontrent plus ou moins de succès et sont vite remplacés par de nouvelles inventions. Parmi les succès récents, citons l'homme-orchestre mécanique, le chien-mécanique, qui fit scandale auprès de certains daemons, et les libellules-mécaniques, aujourd'hui utilisées par les chercheurs, les professeurs du Charles College et les membres du Magisterium pour se transmettre des messages à l'interne.

△ Les journaux sont très répandus, ils foisonnent partout. On en trouve partout et sur tous les sujets possibles et inimaginables. Il faut dire qu'en l'absence d'ordinateurs et d'Internet, les journaux forment avec les bibliothèques le seul moyen pour s'informer autour de soi. On photographie en noir et blanc et le cinéma est encore muet. On projette des images sur des écrans blancs au moyen des lanternes magiques (Illustration).

△ Les armes à feu ont remplacé les lames sur le champ de bataille. Pistolets et canons sont courant, même sur des aéronefs. À noter que les aéronefs militaires ont vu le jour dans le Nord et se sont répandues depuis que les pirates ont su adapter ce nouveau mode de transport à leurs besoins, troquant leurs navires contre ces vaisseaux volants. Il n'existe ni arme automatique comme les mitraillettes ni char d'assaut, et le nucléaire est inconnu.

△ On se chauffe au charbon ou à l'électricité, et on s'éclaire encore à l'huile ou à la bougie dans les milieux les plus pauvres.

△ L'ambiance générale en Grande-Bretayne, le développement de la presse, de la littérature, notamment enfantine, la musique et l'armement, rappellent le début de notre XXe siècle, tandis que l'effervescence des inventions se rapproche davantage du XVIIIe-XIXe siècle.

Pour aller plus loin : époque victorienne et édouardienne.